La loi du 9 décembre 1905, sur la « Séparation des Eglises et de l’Etat » est l’aboutissement d’un processus lié aux origines mêmes de la République qui prend ses racines dans la Révolution française.
« La laïcité est la valeur cardinale qui permet de faire vivre toutes les valeurs de la République. La laïcité n’est pas une déclaration de guerre contre les religions, elle permet à chacun de faire son choix librement, de suivre son propre chemin (…) La laïcité n’a pas besoin d’épithètes » Bernard Cazeneuve, 4 novembre 2015, séminaire MEN – Ministère de l’Intérieur.
• Liberté de croire ou de ne pas croire, d’exercer ou non une religion.
• Egalité entre tous les citoyens, croyants ou non croyants, quelle que soit leur religion.
• Fraternité : l’école est le lieu du « vivre ensemble », dans le respect dû au savoir et à l’autre dans son altérité.
La laïcité n’est ni une forme de « religion civique » qui serait en concurrence avec les autres religions, ni une sorte de syncrétisme de toutes les religions. Elle s’applique tout autant aux croyances religieuses qu’aux opinions politiques. C’est un principe républicain qui :
• garantit la liberté de conscience
• implique la neutralité des personnels
• distingue le savoir scientifique des croyances
• assure l’égal traitement de tous les élèves au sein de l’école
« La laïcité doit être la force tranquille qui tient les passions éloignées du sanctuaire éducatif scolaire, pour reprendre la belle formule de Jean Zay » Najat Vallaud-Belkacem, 4 novembre 2015, séminaire MEN – Ministère de l’Intérieur.
La loi du 9 décembre 1905, qui fête ses cent-dix ans, conserve donc toute sa force et toute son actualité.