Eclaireur du Gatinais – 8/05/2024
Catégorie : Arts plastiques Page 1 of 5
Eclaireur du Gatinais – 3 avril 2024
Vendredi 15 mars, les élèves de 2de 2 (option arts plastiques) de Mme Galmiche et M. Lebeau ainsi que les 2de 14 de Mme Roser-Deboaisne ont rencontré le dessinateur et bédéïste Etienne Lécroart.
Alors qu’est-ce qui relie mathématiques et arts plastiques ?
Etienne Lécroart, membre de l’OuBaPo, ouvroir de bande dessinée potentielle, crée des bandes dessinées sous contrainte mathématique entre autres.
Les élèves ont ainsi créé sous la direction du dessinateur, des planches de BD sous contraintes : à partir d’un mot tiré au sort et d’une planche dont certaines vignettes étaient déjà complétées par un dessin, les élèves ont dû imaginer un scénario.
Chaque élève a ensuite présenté son travail aux autres. Etienne Lécroart a relevé la qualité des planches produites.
Elles seront prochainement exposées au CDI !
L’œuvre fongique.
C’est dans le groupe de première spécialité arts plastiques du lycée en forêt qu’un projet plutôt insolite est apparu. Une œuvre évolutive mélangeant la science et l’art est en cours de production.
Faite à base de champignons, plus précisément de mycelium, un matériau vivant qui décompose et colonise la matière organique en se nourrissant des nutriments et de l’eau qu’elle contient.
Ce projet plastique organisé par M. Lebeau (professeur d’arts plastiques), l’artiste Chloé Jeanne et le CAC des Tanneries a été accepté et financé par le dispositif régional « Aux Arts Lycéens et Apprentis ». La restitution aura lieu au Centre d’Art Contemporain des Tanneries d’Amilly en mars prochain.
Le processus de création s’organise en plusieurs étapes :
La classe a, tout d’abord, fait connaissance avec l’artiste et découvert le CAC des Tanneries à Amilly.
Le projet s’inscrivant dans une pratique de l’in situ, il a fallu prendre en compte le lieu d’exposition afin de définir les endroits où seront exposées les œuvres. Cette étape de réflexion sur le lieu de monstration a défini les sculptures à développer.
Une phase de mise au point et de recherches a ensuite été réalisée sur les carnets de travail et à travers des planches de recherches (par groupe ou seul).
Eclaireur du Gatinais – 20 mars 2024
À l’origine, il y eut la volonté d’une collaboration entre entre 4 entités locales : Jean-Christophe Cholet (pianiste, compositeur, arrangeur et pédagogue), le CRC de Montargis (Conservatoire de musique), la section arts plastiques du Lycée en Forêt (professeur Gilles Lebeau) et le Musée Girodet.
Ce projet de création s’est donc appuyé sur la rencontre entre des élèves de Terminale spécialité arts plastiques (Indra, Mavis, Alice, Thony et Rémi) et 5 musiciens du CRC de Montargis (Véronique, Anthony, Jérémy, Sébastien, Matthieu) dirigés par Jean-Christophe CHOLET.
En s’ancrant délibérément dans le champs des questionnements artistiques interdisciplinaires (liens entre arts plastiques et musique), de la théâtralisation de l’œuvre et du processus de création, ce projet s’est aussi inscrit dans les registres de la performance, de l’improvisation, de la composition instantanée produite à plusieurs plutôt que seul, le tout dans un contexte dynamique de collaboration et co-création.
Débuté en novembre, cet atelier de création et formation a donné lieu à une restitution publique le samedi 17 février à la salle des fêtes de Montargis.
Les élève de l’enseignement optionnel arts plastiques (classe de 202) ont réalisé un projet sur la notion de “hors-champ” à partir d’un fragment de l’œuvre Sea Watchers d’Edward HOPPER peinte en 1952.
Pour réaliser ce projet, les élèves ont eu plusieurs contraintes :
- Imaginer et représenter l’environnement autour de ce détail.
- Format raisin mais cadre libre.
- Coller 1/4 du document fourni (détail du tableau de Hopper).
- Créer une transition en peignant les zones qui touchent le document collé de façon à imiter les nuances de couleurs et la facture (façon de peindre).
- Affirmer un parti pris : Dans les zones éloignées du document collé, possibilité d’utiliser d’autres techniques et styles mais obligation de réaliser une transition.
Une sélection de travaux est à retrouver sur le site du lycée :
https://padlet.com/gilleslebeau/seconde-enseignement-optionnel-arts-plastiques-xsx4oadli9pkb54r
Exposition au CDI en décembre 2023
…une journée de découvertes en Seine-et-Marne.
Les communes de Barbizon, Milly-La-Forêt et Egreville, ont un point commun : elles proposent des espaces muséaux peu habituels, reflets d’une activité artistique foisonnante pendant les 19ème et 20ème siècles.
Le jeudi 4 mai dernier, les élèves en option Histoire des Arts et en Arts Plastiques ont ainsi découvert :
- à Barbizon, l’atelier-musée du peintre Jean-François Millet (1814-1875), auteur de portraits empreints d’une profonde humanité : le monde paysan, avec Millet, accédait au 19ème siècle à l’honneur des cimaises des salons de peinture de Paris et d’Outre-Atlantique, comme sujet à part entière.
- le Musée Départemental des Peintres de Barbizon, autrefois auberge. Celle-ci hébergea au cours du 19ème siècle une communauté joyeuse de jeunes peintres qui allaient, en journée, planter leur chevalet en forêt de Fontainebleau pour peindre “sur le motif”.
- à Milly-la Forêt, la maison-musée Jean Cocteau (1889-1963), où le célèbre poète, dramaturge, cinéaste, allait se ressourcer loin du bouillonnement de la vie artistique parisienne.
- à Egreville, le jardin-musée Bourdelle, musée en plein air consacré à ce sculpteur collaborateur d’Auguste Rodin : Antoine Bourdelle (1861-1929), renommé pour ses statues imposantes, son art figuratif puissant influencé par la statuaire gréco-romaine.
Lundi 13 avril les secondes 13 et les secondes 2 ont rencontré Etienne Lécroart, auteur de bandes dessinées et illustrateur.
Etienne Lécroart, membre de l’Oulipo (ouvroir de littérature potentielle) et membre de l’Oubapo (ouvroir de bande dessinée potentielle) crée des bandes dessinées avec des contraintes mathématiques mais pas seulement.
En amont de la rencontre, les élèves ont donc découvert et étudié les mouvements de l’Oulipo avec Mme Cousin, leur professeur de français. Ils ont découvert l’Oubapo avec leurs professeurs de mathématiques Mmes Galmiche et Roser-Debouaisne à partir de la bande dessinée « Contes et décomptes » d’Etienne Lécroart.
Pour chaque classe, la rencontre a débuté par des questions des élèves au dessinateur et s’est terminée en atelier. En effet, les élèves ont créé une planche dessinée sous contraintes en utilisant le théorème mathématique suivant :
La somme des n premiers nombres impairs est égale à un carré,
et plus précisément, à n2.
Par exemple, les 2 premiers nombres impairs sont 1 et 3 et 1 + 3 = 4 = 22, les 3 premiers nombres impairs sont 1, 3, et 5 et 1 + 3 + 5 = 9 = 32 …
Cette curiosité mathématique peut être illustrée de la façon suivante :
Ainsi, à partir d’une feuille vierge de 3×3 cases, chaque élève a donc dû dessiner la première case (la case orange sur la figure ci-dessus) à partir d’un sujet déterminé par deux mots tirés au sort (ex chevalier + gratitude /ou télévision + curiosité), puis chaque feuille a été passée à son voisin de gauche, celui-ci devant alors dessiner les 3 cases suivantes (les cases roses), en respectant un nouveau sujet avec 1 mot tiré au sort (ex vantardise ). Enfin, le 3ème élève a dessiné dans les 5 cases restantes (les cases violettes) avec un dernier sujet (ex mystique ou rire).
C’est ainsi qu’une trentaine de planches ont été créées à la façon de l’Oubapo, exercice ô combien difficile !
Les secondes 2, option Arts plastiques, forts de leur rencontre avec Etienne Lécroart, vont continuer l’aventure avec leur professeur Gilles Lebeau pour terminer les planches de bandes dessinées oubapiennes, ce qui donnera lieu à une exposition prochaine.
Quand littérature, mathématiques et arts-plastiques se rencontrent, la création va bon train !!!
Johanna Galmiche et Laurence Villeneuve
L’année dernière, nous avons rencontré l’artiste Etienne Lécroart afin qu’il nous parle de l’OuBaPo (Ouvroir de Bande dessinée Potentielle). Il nous a expliqué que dans ses dessins, il jouait avec les mots, les maths, etc. L’OuBaPo est né en 1992, et repose sur le même principe que l’OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle), qui s’amuse avec les mots afin de créer des textes réalisés sous la contrainte, comme des textes sans -e, des palindromes, des monovocalismes, des vers croissants (on ajoute une lettre) ou décroissants (on enlève un lettre), des rails (ex : strophes de quatre vers, vers de quatre mots, mots de quatre lettres…).
Nous nous sommes inspirés de ce travail afin de construire une bande dessinée avec des contraintes. Le but était de choisir un des nombres proposés (nous avions le choix entre pi, le nombre d’or phi et le nombre d’ Euler e) et de fonder nos dessins dessus en respectant les décimales. Chaque case devait comprendre le nombre de mots et de dessins de la décimale correspondante. Nous devions à la fin avoir une histoire présentant une certaine logique. Nous étions limités à 15 cases maximum. Du reste, chacun était libre pour sa présentation (personnages, univers…). Ce projet était en lien entre les arts plastiques avec M. Lebeau, le français avec Mme Cousin et les maths avec Mme Galmiche.
π = 3,141592653589793
e = 2,718281828459045
φ = 1,618033988749894