République du Centre – 8 juin 2024
Eclaireur du Gatinais – 19 juin 2024
République du Centre – 8 juin 2024
Eclaireur du Gatinais – 19 juin 2024
La forêt est au cœur de l’identité du « LEF » comme on nomme familièrement notre établissement, institution montargoise depuis presque 65 ans. Elle ne constitue pas simplement un cadre de vie et de travail propice à la concentration, à l’apaisement et à l’épanouissement des élèves – qui sont d’ailleurs conviés régulièrement à planter des arbres au lycée, obéissant en cela aux objectifs de développement durable chers à l’établissement –. Il s’agit aussi d’une thématique qui irrigue l’imaginaire et la littérature. La forêt est en effet le lieu d’une communion intense avec la Nature. C’est aussi un lieu fantastique où l’on se « promène » en espérant ne pas rencontrer « le loup » comme dans l’imaginaire des contes. C’est également un lieu propice aux sensations, lorsque les feuilles craquent sous les pas ou que l’on y respire l’odeur des sous-bois. On y construit des cabanes, comme un jeu ou comme un retour écologique à la nature, on y chasse ou au contraire on y protège les espèces, on s’y promène… Lieu de ressourcement, de survie ou d’appréhension, la forêt est donc une source d’inspiration intemporelle.
Le Projet « chantons en forêt », effectué dans le cadre du dispositif « arts lycéens et apprentis » soutenu par l’établissement et la Région Centre Val de Loire, et dont la restitution s’est déroulée à l’amphithéâtre du lycée le 16 mai dernier, s’est donc proposé de faire découvrir à deux classes de Seconde, à la fois en français et en anglais, un répertoire artistique et culturel centré autour de cette notion, et de recueillir ensuite, sous forme de chansons, leur vision de la forêt.
Eclaireur du Gatinais – 10 avril 2024
Le règlement ici
C’est l’évadé du Nevada qui s’évada dans la vallée, dans la vallée du Nevada qu’il dévala pour s’évader sur un vilain vélo volé qu’il a volé dans une villa et le valet qui fut volé vit le vélo qui s’envola.
Ce virelangue redoutable, que vous connaissez peut-être, a été l’un des multiples exercices proposés aux élèves de la 103 qui ont eu le bonheur de participer les lundis 15 et 22 janvier à deux ateliers « voix et lecture » dans le cadre d’un dispositif Ciclic. L’acteur professionnel, P. Fresquet, a, en effet, proposé une séance composée d’un échauffement, d’exercices théâtraux et d’un travail de la lecture avec mise en scène d’un panel de textes contemporains. Chacun a appris à respirer dans le « bons sens », c’est-à-dire par le ventre, mais aussi à projeter sa voix et à improviser sous le regard complice de leurs camarades de jeux.
Une expérience joyeuse et étonnante qui a pu révéler des orateurs en puissance comme des comédiens en devenir tout en mettant la pratique du théâtre au cœur de l’exercice.
Merci à tous pour votre engagement !
texte : R. Bourget
photos : L. Villeneuve
La traditionnelle remise des prix du concours d’éloquence, organisé par le Rotary Club Montargis-Gâtinais a eu lieu à l’amphithéâtre du lycée en Forêt mardi 14 mars à 18h.
38 élèves de la seconde à la terminale se sont présentés à cette épreuve.
Les élèves devaient choisir un sujet de culture générale ou d’actualités parmi quatre sujets tirés au sort. Après 30 minutes de préparation, l’épreuve consistait à développer oralement leur sujet pendant 3 à 5 minutes, devant un jury composé essentiellement de membres du Rotary Club.
La remise des récompenses s’est déroulée sous la présidence de Mme Stéphanie GESTAT LEMOINE :
Les félicitations ont été adressées à tous les participants qui ont osé se confronter oralement à un jury. Une bonne préparation aux oraux de français en 1ère ou au grand oral en Terminale à venir !
La cérémonie s’est clôturée par un pot de l’amitié.
Lundi 13 avril les secondes 13 et les secondes 2 ont rencontré Etienne Lécroart, auteur de bandes dessinées et illustrateur.
Etienne Lécroart, membre de l’Oulipo (ouvroir de littérature potentielle) et membre de l’Oubapo (ouvroir de bande dessinée potentielle) crée des bandes dessinées avec des contraintes mathématiques mais pas seulement.
En amont de la rencontre, les élèves ont donc découvert et étudié les mouvements de l’Oulipo avec Mme Cousin, leur professeur de français. Ils ont découvert l’Oubapo avec leurs professeurs de mathématiques Mmes Galmiche et Roser-Debouaisne à partir de la bande dessinée « Contes et décomptes » d’Etienne Lécroart.
Pour chaque classe, la rencontre a débuté par des questions des élèves au dessinateur et s’est terminée en atelier. En effet, les élèves ont créé une planche dessinée sous contraintes en utilisant le théorème mathématique suivant :
La somme des n premiers nombres impairs est égale à un carré,
et plus précisément, à n2.
Par exemple, les 2 premiers nombres impairs sont 1 et 3 et 1 + 3 = 4 = 22, les 3 premiers nombres impairs sont 1, 3, et 5 et 1 + 3 + 5 = 9 = 32 …
Cette curiosité mathématique peut être illustrée de la façon suivante :
Ainsi, à partir d’une feuille vierge de 3×3 cases, chaque élève a donc dû dessiner la première case (la case orange sur la figure ci-dessus) à partir d’un sujet déterminé par deux mots tirés au sort (ex chevalier + gratitude /ou télévision + curiosité), puis chaque feuille a été passée à son voisin de gauche, celui-ci devant alors dessiner les 3 cases suivantes (les cases roses), en respectant un nouveau sujet avec 1 mot tiré au sort (ex vantardise ). Enfin, le 3ème élève a dessiné dans les 5 cases restantes (les cases violettes) avec un dernier sujet (ex mystique ou rire).
C’est ainsi qu’une trentaine de planches ont été créées à la façon de l’Oubapo, exercice ô combien difficile !
Les secondes 2, option Arts plastiques, forts de leur rencontre avec Etienne Lécroart, vont continuer l’aventure avec leur professeur Gilles Lebeau pour terminer les planches de bandes dessinées oubapiennes, ce qui donnera lieu à une exposition prochaine.
Quand littérature, mathématiques et arts-plastiques se rencontrent, la création va bon train !!!
Johanna Galmiche et Laurence Villeneuve
L’année dernière, nous avons rencontré l’artiste Etienne Lécroart afin qu’il nous parle de l’OuBaPo (Ouvroir de Bande dessinée Potentielle). Il nous a expliqué que dans ses dessins, il jouait avec les mots, les maths, etc. L’OuBaPo est né en 1992, et repose sur le même principe que l’OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle), qui s’amuse avec les mots afin de créer des textes réalisés sous la contrainte, comme des textes sans -e, des palindromes, des monovocalismes, des vers croissants (on ajoute une lettre) ou décroissants (on enlève un lettre), des rails (ex : strophes de quatre vers, vers de quatre mots, mots de quatre lettres…).
Nous nous sommes inspirés de ce travail afin de construire une bande dessinée avec des contraintes. Le but était de choisir un des nombres proposés (nous avions le choix entre pi, le nombre d’or phi et le nombre d’ Euler e) et de fonder nos dessins dessus en respectant les décimales. Chaque case devait comprendre le nombre de mots et de dessins de la décimale correspondante. Nous devions à la fin avoir une histoire présentant une certaine logique. Nous étions limités à 15 cases maximum. Du reste, chacun était libre pour sa présentation (personnages, univers…). Ce projet était en lien entre les arts plastiques avec M. Lebeau, le français avec Mme Cousin et les maths avec Mme Galmiche.
π = 3,141592653589793
e = 2,718281828459045
φ = 1,618033988749894
« Le monde d’après »…
En pleine crise sanitaire, cette expression a pu résonner à la fois comme un souhait, un projet et une utopie tant pouvait être compliquée la projection vers un avenir qui se dessinait incertain. De ce constat est née la thématique du projet « Arts lycéens et apprentis », mis en place au cours de cette année scolaire 2021-2022 avec la classe de 2nde 7 de Mme Pernès en Lettres et le groupe de 2nde 2-3-8 de M. Pernès en anglais.
De Thomas More à Marivaux et à Zola, du groupe Téléphone à Jean Ferrat ou Louis Aragon, artistes, chanteurs, philosophes et écrivains ont souvent mis en mots voire en musique leurs désirs, leurs aspirations, leurs utopies. Le projet «Chanter l’utopie» a donc proposé aux élèves, dans cette perspective, de recueillir, sous forme de chansons, leur vision de l’utopie, qu’elle soit personnelle, politique, écologique, sociale, citoyenne…
La représentation finale, proposée aux familles le 19 mai dernier a été l’aboutissement d’un travail de huit mois en français et en anglais effectué en classe. En écrivant, en composant, en interprétant, chapeautés par leurs enseignants, ainsi que par MM. Patrick Ferrer, auteur-interprète, et Vincent Viala, compositeur, les élèves ont pu apprivoiser leur appréhension légitime face à un public, travailler leur mémoire, leur posture et leur force de conviction, et à leur tour « rêver d’un autre monde ».
Texte et photos : Mme Pernès
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